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Le moulin de Montbrun, dans les années du début du siècle. Tout à côté la maison du meunier, ferme lauragaise tout en longueur, avec du côté de l'autan la maison d'habitation et à l'autre bout, côté Cers (vent froid), la remise pour les récoltes et le matériel.
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Le moulin est situé au nord du village, au bord de la gouttière de l'Hers.
Dans les années 1940, il a été électrifié et a continué de moudre jusqu'aux années soixante. |
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Après sa fermeture, le moulin a été laissé à l'abandon jusqu'à ce qu'il soit acquis par la municipalité de Montbrun-Lauragais. |
Dans les années quatre-vingt-dix, il a été mis hors d'eau et l'Association Régionale des Amis des Moulins du Midi Toulousain a entrepris de le restaurer. |
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Juin 2002 - Le Moulin de Montbrun a mis les voiles.
Le moulin de Montbrun mouline à nouveau
Les ailes du moulin du Marquis de Passelègue, datant du XVIIe siècle, se remettront à tourner. L'inauguration du moulin restauré aura lieu ce dimanche 23juin, dans le cadre de la " Journée Nationale des Moulins ".
Né en 1680, ainsi qu'en atteste la pierre encastrée au-dessus de la porte désormais vitrée, le moulin de Montbrun aura vécu près de trois siècles au rythme des caprices de l'Autan avant de confier provisoirement son destin, quelques années après la guerre, à la fée électricité. Une fée dont la baguette magique n'était sans doute pas assez puissante pour s'opposer à la " marche du progrès ". Quelques années après que les ailes se furent arrêtées de tourner - le moulin continuant à moudre son blé grâce au moteur électrique dont on l'avait doté - la meule s'arrêtait à son tour, définitivement cette fois, brisée dans son élan par l'implacable concurrence des grandes minoteries. Voilà qui signait l'arrêt de mort du vieux moulin, dont le chapeau s'écroulait, quelques hivers plus tard, sous le poids de la neige.
UNE RÉNOVATION COMMENCÉE EN 1986
C'est en 1985 que la municipalité de Montbrun, alors dirigée par René Hébrard, décidait d'acquérir le squelette du vieux moulin. Sans projet bien établi, mais dans le but de sauver ce qui pouvait encore l'être de cet élément essentiel et symbolique du patrimoine communal. Les premiers travaux de sauvegarde débutaient voilà tout juste, dix ans, impulsés par Catherine Charcosset, alors présidente de l'ARAM-MT. De 1993 à 1995, la reconstruction de la, - capelade - (chapeau) et du rouet était confiée aux compagnons-charpentiers de la Fédération compagnonnique des métiers du bâtiment de Toulouse, sous la direction de Robert Lamoulie.
Leur matériau : les grosses poutres de chêne et d'orme (pour le rouet) coupées dans les bois du village et qui avaient, auparavant, trempé presque une année entière au fond du lac de Montbrun. Le temps de trouver les financements nécessaires à la finalisation du projet. La commune de Montbrun-Lauragais, bien sûr, mais aussi le Conseil Général, le conseil régional, la direction régionale des affaires culturelles et le service départemental de l'architecture apporteront leur concours financier. C'est ainsi qu'entre 1998 et 2001 pouvaient se succéder les deux grandes tranches de restauration qui allaient permettre au moulin de retrouver son allure et sa voilure d'autan. Le moulin de Montbrun mouline et produit même de la farine. Il le prouvera aujourd'hui pour peu que l'Autan ne boude pas la fête!
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